Thélème - Ne Qvid Nimis - Prison


	Crime de sang, crime passionnel.

	Dans le crime il suffit qu’une fois on débute : une chute toujours attire une autre chute…		« Dans le crime il suffit qu’une fois on débute, Une chute toujours attire une autre chute. L’honneur est comme une île escarpée et sans bords. On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors. »

	Je conçois tous les vices, tous les crimes...		« Je conçois tous les vices, tous les crimes ; je conçois la férocité, le vol, etc. Il n’y a que la bassesse qui me révolte. Peut-être si je voyais les autres en serait-il de même. »

	Crime d’amour.		« Ce qu’il y a d’ennuyeux dans l’amour, c’est que c’est un crime où l’on ne peut pas se passer d’un complice. »

	Pour les individus des couches pauvres, le sport, le crime, la prostitution peuvent être des moyens d’opérer une ascension foudroyante, de passer au rang de déité ou de héros…		« Pour les individus des couches pauvres, le sport, le crime, la prostitution peuvent être des moyens d’opérer une ascension foudroyante, de passer au rang de déité ou de héros. Moi-même, si j’avais été un garçon riche et beau, si je m’étais senti de taille à être un grand sportsman, un homme à bonnes fortunes ou un mondain brillant, peut-être est-ce sur une de ces cartes que j’aurais misé, plutôt que sur la littérature, pour me mettre en dehors du commun ? »


	N. Boileau (1636-1711), Satires, x, v. 165-168 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, 1966, p. 67.

	G. Flaubert (1821-1880), Cahier intime, 1840-1841 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, t. i, 2001, p. 750.

	C. Baudelaire (1821-1867), Mon cœur mis à nu ; Seuil, « l’Intégrale » : Œuvres complètes, 1968, p. 634 b.

	M. Leiris (1901-1990), Biffures (1948 ; 1975), « Dimanche » ; Gallimard, « Pléiade » : La règle du jeu, 2003, p. 221.