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« Isabelle ne croyait pas en
la souffrance de son mari. « C’est de l’esbroufe ! » disait-elle
en haussant les épaules. « C’est du théâtre de mauvais goût qui cherche
à punir. » À mon sens Seinecé était plus touché qu’elle ne voulait
l’admettre. Il était jaloux du passé, du présent, de l’avenir, il était
jaloux des parents d’Isabelle, jaloux de sa fille Delphine, jaloux de
sa mère qui venait de mourir, jaloux de tous ceux qu’elle rencontrait,
des commerçants, des rêves mêmes qu’elle pouvait avoir et dont il prétendait
qu’elle les lui cachait. » |