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« Et il n’y a sorte de sottises
que ne fasse et qui ne charme cette époque si sage. – Ah !
moi, je ne donne pas dans le creux, dit-elle. Pauvres gens que ceux qui ont cru à l’apothéose
ou au paradis ! On est plus positif maintenant, on, etc… Et quelle longueur de carotte pourtant
avale ce bon bourgeois du siècle ! Quel nigaud ! Quel jobard !
Car la canaillerie n’empêche pas le crétinisme. J’ai déjà assisté, pour
ma part, au choléra qui dévorait les gigots que l’on envoyait dans les
nuages sur des cerfs-volants, au serpent de mer, à Gaspar Hauser, au chou
| colossal, orgueil de la Chine, aux escargots sympathiques, à la sublime
devise « liberté, égalité, fraternité », inscrite au fronton
des hôpitaux, des prisons et des mairies, à la peur des Rouges, au grand
parti de l’ordre ! – Maintenant nous avons « le principe d’autorité
qu’il faut rétablir ». J’oubliais les « travailleurs »,
le savon Ponce, les rasoirs Foubert, la girafe, etc. Mettons dans le même
sac tous les littérateurs qui n’ont rien écrit (et qui ont des réputations
solides, sérieuses) et que le public admire d’autant plus, c’est-à-dire
la moitié au moins de l’école doctrinaire, à savoir les hommes qui ont
réellement gouverné la France pendant 20 ans. » |