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« Émile ! Je te jure que
tu vous pousserais à commettre un crime. Je te le jure. Ou bien tu vous
pousserais à casser tout et c’est toi qui commettrais un crime, qui tirerais,
qui te ferais mettre en tôle. Tu te vois en tôle ? Écoute-moi bien.
J’ai pu me contenir, j’ai pu te parler avec patience. Seulement, ma patience
est à bout. Je te préviens que si, dans trois minutes… Tiens, je vais
compter jusqu’à trente. Si quand j’aurai compté jusqu’à trente, tu ne
lâches pas ce journal, je te préviens que je ferai un malheur. (Elle
compte.) Un, deux, trois, quatre, cinq, etc. (Jusqu’à
vingt-quatre. À vingt-quatre le téléphone se fait entendre. Elle y va.)
Tu as de la chance. » |