Dernière édition MMIV Dé 21 - Minuit |
Le romantisme du voyou. |
« Je vois dans Littré que voyou est d’origine romantique et vient de voie (la rue). » | |||
Bourgeois et voyous. |
« Les surréalistes n’étaient pas des voyous, mais des bourgeois qui se déguisaient en voyous. » | |||
L’animal nommé « voyou ». |
« Jean Genet pense pour ceux qui ne pensent pas. Il parle pour ceux qui se taisent. Avec Genet, l’animal nommé « voyou » a trouvé son fabuliste. » | |||
Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou... |
Dans le théâtre ’pataphysique d’Alfred Jarry, il y a une affinité remarquable entre la « physique », la « phynance » et la « merdre », – et pendant ce temps, la Mère Ubu taxe son mari de « voyou ». | |||
« Père Ubu : Merdre ! Mère Ubu : Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou. » |
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P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 15 avril 1974 ; Gallimard, « Les cahiers de la n.r.f. », t. ii, 2001, p. 227. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 5 août 1969 ; Gallimard, « Les cahiers de la n.r.f. », t. i, 2001, p. 247. | |
J. Cocteau (1889-1963), Le passé défini : journal, fin juillet 1952 ; Gallimard, « NRF », t. i, 1983, p. 282. | |
A. Jarry (1873-1907), Ubu Roi, ou les Polonais : drame en cinq actes, en prose, restitué en son intégrité tel qu’il a été représenté par les marionnettes du Théâtre des Phynances en 1888, I, scène ière, incipit ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, t. i, 1972, p. 353. | |