Dernière édition MMIV Noûs 11 - Minuit |
Je trouvais bêtes les problèmes de l'arithmétique, je ne voyais pas le problème... |
« L'arithmétique, ce n'était pas mon fort, je trouvais les problèmes bêtes : quelle somme de fruits obtient-on quand on remplit un panier avec trois quarts de pommes, un huitième d'abricots et un deux-seizième de quelque chose d'autre ? Je ne voyais pas le problème ; je me demandais pourquoi on aurait arrangé un panier de cette façon-là, par conséquent c'était sans solution. » |
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Le problème de la bêtise, le plus insondable de tous ? |
« Le problème de la bêtise est peut-être le plus insondable de tous. On a rêvé des édens où les hommes seraient tous heureux, des édens où ils seraient tous bons. On n'a jamais rêvé d'édens où ils seraient tous intelligents : cela n'est même pas rêvable. » | ||
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M. Yourcenar (1903-1987), Les Yeux ouverts : entretiens avec Matthieu Galey, « Une éducation », Le Centurion, 1980, p. 27. | |
H. Montherlant (1895-1972), Carnets, XXV, 1934 ; Gallimard, « Pléiade » : Essais, 1963, p. 1122. | |