Dernière édition MMIV Dé 21 - Minuit |
Le problème résolu, bon débarras ! Mais auparavant, quel embarras ! |
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Il y a des caractères d’antipéristase qui ne réussissent jamais mieux que dans l’embarras... |
« Trouver de bons expédients. C’est l’effet d’une vivacité heureuse qui ne s’embarrasse de rien, non plus que s’il n’arrivait jamais rien de fortuit. Quelques-uns pensent longtemps, et, après cela, ne laissent pas de se tromper en tout ; et d’autres trouvent des expédients à tout, sans y penser auparavant. Il y a des caractères d’antipéristase qui ne réussissent jamais mieux que dans l’embarras ; ce sont des prodiges qui font bien tout ce qu’ils font sur-le-champ, et font mal tout ce qu’ils ont prémédité ; tout ce qui ne leur vient pas d’abord ne leur vient jamais. Ces gens-là ont toujours beaucoup de réputation, parce que la subtilité de leurs pensées et la réussite de leurs entreprises font juger qu’ils ont une capacité prodigieuse. » | ||
L'embarras du choix. |
« La nécessité nous délivre de l’embarras du choix. » | ||
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B. Gracián (1601-1658), Oráculo manual y Arte de prudencia (1647), § 56 : Tener buenos repentes. Nacen de una prontitud feliz. No ai aprietos ni acasos para ella, en fe de su vivacidad y despejo. Piensan mucho algunos para errarlo todo después, y otros lo aciertan todo sin pensarlo antes. Ai caudales de antiparístasi, que, empeñados, obran mejor : suelen ser monstros que de pronto todo lo aciertan, y todo lo yerran de pensado ; lo que no se les ofrece luego, nunca, ni ai que apelar a después. Son plausibles los prestos, porque arguyen prodigiosa capacidad : en los conceptos, sutileza ; en las obras, cordura. – trad. Amelot de La Houssaie (1634-1706) : L’Homme de cour, 1684. | |
Vauvenargues (1715-1747), Réflexions et maximes, § 592 ; Librairie Hachette : Œuvres complètes, t. II, 1968, p. 462. | |