Dernière édition MMV - Ours - Minuit |
On peut s’empêtrer dans un problème, mais autant l’éviter. |
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Au sens propre, « empêtrer » signifie lier les pieds d’un animal par une entrave, pour limiter ses mouvements. C’est ainsi qu’on empêtre un cheval pour le mettre en pâture. Le cheval s’empêtre aussi, lorsqu’il se prend les pieds ou les pattes dans un lien, obstacle ou entrave. | |||
D’où le sens figuré : empêtrer quelqu’un, c’est l’engager dans une situation embarrassante, difficile ou inextricable. | |||
Empêtrer, s’empêtrer. |
« 1o) Lier les jambes d’un
cheval que l’on met en pâture. 2o) Fig. Embarrasser. Pourquoi m’avez-vous empêtré de cet homme-là ? Empêtrer quelqu’un dans une méchante affaire, l’y compromettre. 3o) S’empêtrer, v. réfl. S’embarrasser. Ce cheval s’est empêtré dans les traits. » Fig. et familièrement. S’empêtrer dans de mauvaises spéculations. » |
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Empêtrer, entraver. |
En latin vulgaire, *impastoriare signifie « mettre une entrave ». Ce terme est dérivé de [chorda] pastoria, « corde qui retient un cheval broutant », lui-même dérivé de pastus « pâturage ». | ||
« Norm. empaturer ; ital. impastoiare, empêtrer ; du bas-latin pastorium, pastoria, entraves, de pastor, pasteur (voy. « Pâtre », et comparez « Paturon »). L’étymologie de in petra, en pierre, pour empestrer ne peut se soutenir ; mais il est très probable que empietrer, qui se trouve au xive siècle et au xvie siècle, en vient, et qu’il y a eu confusion d’empietrer et d’empestrer. » | |||
Empêtré dans les affaires. |
« Je me suis empêtré dans le mots, comme d’autres dans les affaires. » | ||
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