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« J’étais
venu <en Tunisie> à cause des mythes que tout Européen se fait actuellement
de la Tunisie : le soleil, la mer, la grande tiédeur de l’Afrique,
bref, j’étais venu chercher une thébaïde sans ascétisme.
À vrai dire, j’ai rencontré des étudiants tunisiens, alors ç’a été le coup
de foudre. Il n’y a probablement qu’au Brésil et en Tunisie que j’ai rencontré
chez les étudiants tant de sérieux et tant de passion, des passions si sérieuses,
et ce qui m’enchante plus que tout, l’avidité absolue de savoir. » |
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