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Dernière édition MMV - Canicvla - Midi | ![]() |
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Ma couleur préférée ? |
Le rose et argent | Toutes les couleurs |
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La couleur verte.
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« Jean de La Bruyère avait une préférence marquée pour la couleur verte. » | |||
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Le jaune radieux. |
« Le jaune radieux ou jaune impérial chinois, ma couleur préférée. » | |||
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Le rose et argent. |
« J’aime le rose et argent : le coucher du soleil sur les cheveux bleuis, sur les ailes des mouettes et, en forêt, sur les troncs des bouleaux. » | |||
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Les jeunes filles que j’ai préférées étaient celles dont les couleurs ressemblaient à la rose… |
« Je me rappelle que j’étais frappé des louanges qu’on donnait à ma figure ; mais je n’étais sensible à la louange qu’à proportion de l’amabilité de la personne qui me la donnait, surtout si c’était une jeune fille. L’instinct me parlait pour le sexe différent dès la plus tendre enfance ; tandis que d’un autre côté, les femmes mariées et le tracas du ménage m’inspirait le plus grand dégoût !… Les jeunes filles que j’ai préférées étaient celles dont les couleurs ressemblaient à la rose. Thomas Piôt, l’associé de mon père dans la recette du village, pour les anciens évêque et chapitre d’Auxerre, avait quatre grandes filles : Marie, la seconde, avait de belles couleurs ; Madeleine, la troisième, était blanche et potelée ; Nanette, la dernière, régulièrement jolie. Je préférai Marie, ayant un beau fichu des Indes à bouquets rouges qui rehaussaient encore l’éclat de son teint. Devenu plus grand, c’est Madeleine que j’aurais trouvée mieux que sa sœur. Enfin, dans la grande force de l’âge, je courais après les femmes sèches et maigres, comme Agathe, l’aînée des quatre sœurs… Revenons à la rosiforme Marie Piôt. » | |||
Jaime toutes les couleurs
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« Quelle couleur aimez-vous : le bleu le vert le rouge le jaune qui saute aux yeux le violet qui endort ? – J’aime toutes les couleurs parce que mon âme est obscure. » |
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P. Quignard, Une gêne technique à l’égard des fragments, Fata Morgana, 1986, p. 7. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 24 janvier 1976 ; Gallimard, « Les cahiers de la n.r.f. », t. ii, 2001, p. 712. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 19 janvier 1974 ; Gallimard, « Les cahiers de la n.r.f. », t. ii, 2001, p. 174. | |
Rétif de la Bretonne (1734-1806), Monsieur Nicolas, ou le cœur humain dévoilé, « Première époque », “1738” ; Gallimard, « Pléiade », t. I, 1989, p. 22-23. | |
J. Tardieu (1903-1995), Une Voix sans personne (1954), I : « Clairières », “Petite suite villageoise”, 2 ; Gallimard, « Quarto » : Œuvres, 2003, p. 506. | |