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  Ma devise ?  

 

     


 

 
Diversité.
 

« Même beauté, tant soit exquise,
Rassasie et soûle à la fin.
Il me faut d’un et d’autre pain ;
Diversité, c’est ma devise. »

 
         
Sauve qui peut !
  « Tout dans l’univers est fait de pièces et de morceaux. La société humaine me paraît ressembler à un grand naufrage. Sauve qui peut est la devise des pauvres diables comme moi. Pour vous, Monsieur, qui avez une place dans le vaisseau, c’est tout autre chose. »  
 
 
     
Sapere aude !
 

« Les lumières se définissent comme la sortie de l’homme hors de l’état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est l’incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d’un manque d’entendement, mais d’un manque de résolution et de courage pour s’en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. »

 
         
Ouvrez les yeux !
 

« Claudel, énorme enfant qui avait les continents pour jouets ! J’allai à San Francisco, le chercher à son arrivée en Amérique, il paraissait regretter le Japon, comme il avait regretté sa Chine bien-aimée. En réalité, il ne regrettait jamais | rien. Tous les spectacles l’intéressaient. « Ouvrez les yeux », c’était sa devise. »

 
         
Essayer de comprendre (et ne pas juger).
  « Ma devise a toujours été, comme celle de mon ami Maigret, d’essayer de comprendre et de ne pas juger. »  
 
 
     
Autant que possible !
 

Marguerite Yourcenar faisait sienne la devise des frères Van Eyck (début du xve siècle) : comme je peux ou si je peux, – en donnant à la formule le sens d’une exhortation. C’est un leitmotiv de l’œuvre : « faire du mieux que je peux. »
« – Y aurait-il une maxime qui puisse résumer votre œuvre et votre vie ?
– C’est la fameuse devise des frères Van Eyck : “Ce que je peux.” Cela veut dire : faisons de notre mieux. »

 
         
Tout droit !
  « Quelle est votre devise favorite ? – Tout droit ! »  
         
Vivere memento !
 

« Vivere memento : souviens-toi de vivre. Devise de Théophile Gautier. »

 
         
A little too much is just enough for me
  « Un chef des Peaux-Rouges fut récemment l’invité de la Maison-Blanche. À la table du président Wilson, ses intimes lui laissant entendre qu’il mangeait et buvait peut-être un peu trop : « A little too much is just enough for me », répondit-il. (Un peu trop, c’est juste assez pour moi.)
Si je devais prendre une devise, je choisirais cette réponse magnifique. »
 
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         

   
J. La Fontaine (1621-1695), Nouveaux contes, « Pâté d’anguille », v. 1-4 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, t. I, 1991, p. 863.
   
Voltaire (1694-1778), Lettre, n° 7243, à Louis-René Caradeuc de La Chalotais, aux Délices, 11 juillet [1762] ; Gallimard, « Pléiade » : Correspondance, t. VI, 1980, p. 968.
   
I. Kant (1724-1804), Réponse à la question : “Qu’est-ce que les Lumières ?” (1784), ak viii, 35 : Aufklärung ist der Ausgang des Menschen aus seiner selbst verschuldeten Unmündigkeit. Unmündigkeit ist das Unvermögen, sich seines Verstandes ohne Leitung eines anderen zu bedienen. Selbstverschuldet ist diese Unmündigkeit, wenn die Ursache derselben nicht am Mangel des Verstandes, sondern der Entschließung und des Mutes liegt, sich seiner ohne Leitung eines anderen zu bedienen. Sapere aude ! Habe Mut dich deines eigenen Verstandes zu bedienen ! ist also der Wahlspruch der Aufklärung ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres philosophiques, t. II, 1985, p. 209.
   
P. Morand (1888-1976), Monplaisir… en littérature (1967), « Paul Claudel » ; Gallimard, « N.R.F », 1967, p. 220-221.
   
G. Simenon (1903-1989), Mes dictées, « Vent du nord, vent du sud » (1976), lundi 3 février 1975 ; Presses de la Cité, « Omnibus » : Tout Simenon, t. 26, 1993, p. 898.
   
M. Yourcenar (1903-1987), Portrait d’une voix : vingt-trois entretiens (1952-1987), entretien avec Jean-Claude Texier, paru dans La Croix, 19-20 septembre 1971 ; Gallimard, « N.R.F. », 2002, p. 129.
   
S. Mallarmé (1842-1898), réponse au questionnaire dit “de Proust”, reproduit en guise de frontispice dans l’édition Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, t. II, 2003, p. XVIII-XIX.
   
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 20 janvier 1969 ; Gallimard, « Les cahiers de la N.R.F. », t. I, 2001, p. 136.
   
J. Cocteau (1889-1963), La Comtesse de Noailles : Oui et Non (1962), « Visites à Maurice Barrès », note 7 ; Librairie Académique Perrin, 1963, p. 269.
   
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