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« La pensée
rêvante que j’appelle de mes vœux puiserait dans le rêve la force d’être
irréfléchie, inconvenante, de s’avancer à ses risques et périls, comme
une somnambule. Le langage peut-il être à la mesure de son exigence ?
J’en doute : il est soumis à trop de contraintes, syntaxiques, logiques ;
il veut être compris. Le pinceau inquiet, chercheur, du peintre serait-il
plus apte que la main à plume à donner forme à la pensée rêvante, à l’incarner ?
La peinture que j’aime : un analogon
du rêve. » |
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