![]() |
Dernière édition MMV - Canicvla - Midi | ![]() |
![]() |
||
![]() |
/ Questionnaire
/ Menu / Seuil
![]() |
|
Mes haines ? |
H.
|
M.E.
|
H.B.
|
V.H.
|
G.F.
|
P.C.
|
P.M.
|
J.C.
|
M.Y.
|
G.S.
|
E.C.
|
G.D.
|
P.Q.
|
La question est de savoir ce dont j’ai horreur, ce qui me dégoûte, ce que je déteste, ce qui me crispe, ce que je méprise, ce que jexècre… | ||
H. (65-8) |
Odi profanum vulgus. |
« Je trouve odieux le type très répandu qui ne sait pas ce qui est sacré. » |
|
||
M.E. (1533-1592) |
Je suis dégoûté de la nouvelleté |
« Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu’elle porte, et ai raison, car j’en ai vu des effets très dommageables. » |
Je hais un esprit hargneux et triste, qui glisse par dessus les plaisirs de sa vie, et s’empoigne et paît aux malheurs… |
« Je hais un esprit hargneux et triste, qui glisse par dessus les plaisirs de sa vie, et s’empoigne et paît aux malheurs – comme les mouches, qui ne peuvent tenir contre un corps bien poli et bien lisse, et s’attachent et reposent aux lieux scabreux et raboteux ; et comme les ventouses, qui ne hument et appètent que le mauvais sang. » |
|
Mon horreur insurmontable pour ce qui a l’air sale, ou humide, ou noirâtre. |
« J’emprunterai pour un instant la langue de Cabanis. | J’ai la
peau beaucoup trop fine, une peau de femme (plus tard j’avais toujours
des ampoules après avoir tenu mon sabre pendant une heure) ; je m’écorche
les doigts, que j’ai fort bien, pour un rien ; en un mot, la superficie
de mon corps est de femme. De là peut-être une horreur insurmontable pour
ce qui a l’air sale,
ou humide, ou noirâtre. » |
|
Je déteste le faux en tout. |
« Je cherche à me défendre de l’exagération. Je déteste le faux en tout comme un ennemi du bonheur. » | |
J’ai en horreur les propos libertins français. |
« J’ai en horreur les propos libertins français ; le mélange de l’esprit à l’émotion crispe mon âme, comme le liège que coupe un couteau offense mon oreille. » | |
Ce qui me glace. |
« Le genre poli, cérémonieux, accomplissant scrupuleusement toutes les convenances, encore aujourd’hui me glace et me réduit au silence. Pour peu que l’on y ajoute la nuance religieuse et la déclamation sur les grands principes de la morale, je suis mort. » | |
Je suis resté dégoûté pour le reste de ma vie des bourgeois. (Si l’on veut me permettre une image aussi dégoûtante que ma sensation, c’est comme l’odeur des huîtres pour un homme qui a eu une effroyable indigestion d’huîtres.) |
« Par un
grand hasard, il me semble que je ne suis pas resté méchant, mais seulement
dégoûté pour le reste de ma vie des bourgeois, des jésuites et des hypocrites
de toutes les espèces. Je fus peut-être guéri de la méchanceté par mes succès
de 1797, [17]98 et [17]99, et la conscience de mes forces. Outre mes autres
belles qualités, j’avais un orgueil insupportable. À vrai dire, en y pensant bien, je ne me suis pas guéri de mon horreur peu raisonnable pour Grenoble : dans le vrai sens du mot, je l’ai oubliée. Les magnifiques souvenirs de l’Italie, de Milan, ont tout effacé. Il ne m’est resté qu’un notable manque dans ma connaissance des hommes et des choses. Tous les détails qui forment la vie de Chrysale dans L’École des femmes […] me font horreur. Si l’on veut me permettre une image aussi dégoûtante que ma sensation, c’est comme l’odeur des huîtres pour un homme qui a eu une effroyable indigestion d’huîtres. Tous les faits qui forment la vie de Chrysale sont | remplacés chez moi par du romanesque. Je crois que cette tache dans mon télescope a été utile pour mes personnages de roman, il y a une sorte de bassesse bourgeoise qu’ils ne peuvent avoir ; et pour l’auteur, ce serait parler le chinois qu’il ne sait pas. Ce mot : bassesse bourgeoise, n’exprime qu’une nuance ; cela sera peut-être bien obscur en 1880. » |
|
![]() |
||
V.H. (1802-1885) |
Des choses, pas des hommes. |
« Je hais des choses, mais pas des hommes. » |
En second. |
« Je n’ai aucune haine préalable. Je riposte, voilà tout. Je donne toujours le second coup. Jamais le premier. » | |
![]() |
|
|
J’aime les voyages, et je déteste me remuer. |
|
|
Je hais la discipline. |
« Je hais la discipline. » | |
Je hais la règle. |
« La médiocrité chérit la Règle ; moi je la hais. Je me sens
contre elle et contre toute restriction, corporation, caste, hiérarchie,
niveau, troupeau, une exécration qui m’emplit l’âme, et c’est par ce côté-là
peut-être que je comprends le martyre. » |
|
Moi, jexècre tout ce qui est obligatoire, toute loi, tout gouvernement, toute règle. |
« Je vous en veux un peu pour mavoir dit, dans une de vos précédentes lettres, que vous désiriez pour tous " linstruction obligatoire." - Moi, jexècre tout ce qui est obligatoire, toute loi, tout gouvernement, toute règle. Qui êtes-vous donc, ô société, pour me forcer à quoi que ce soit ? Quel Dieu vous a fait mon maître ? Remarquez que vous retombez dans les vieilles injustices du passé. Ce ne sera plus un despote qui primera lindividu, mais la foule, le salut public, léternelle raison dÉtat, le mot de tous les peuples, la maxime de Robespierre. Jaime mieux le désert, je retourne chez les Bédouins qui sont libres. » | |
J’ai en haine tout despotisme : je suis un libéral enragé. |
« Continuons les confidences : je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou, pour mieux dire, je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. » | |
![]() |
|
|
Mes deux grandes haines. |
« Mes 2 grandes haines q[ue] j’ai toujours gardées au cœur sont le protestantisme et l’Université. Ajouter : Ernest Renan. » | |
Il n’y a rien que je déteste autant que de m’expliquer |
« Civilis. – Expliquez-vous. Furius. – Il n’y a rien que je déteste autant que de | m’expliquer. Au lieu de cela, permettez-moi de vous demander si vous avez jamais vécu dans une petite ville française, dans une ville du Midi particulièrement ? » |
|
![]() |
|
|
Mes deux grands ennemis. |
« Le bavardage et la promenade sont mes deux grands ennemis. » | |
Mes deux antipathies. |
« Mes deux antipathies : le chanteur Brassens et le mime Marceau. » | |
Ceux que je déteste. |
« Je déteste les gens qui savent tout ; leur
conversation m’amuse, mais ils me mettent en défiance : des autodidactes
comme mon concierge, des quarts de savants comme mon cousin […], des moitiés
d’hommes de science […], des lettrés de seconde main […] ! C’est un imbécile, il a réponse à tout,
dit Voltaire. On pouvait tout savoir, du temps de Rabelais, de Fontenelle,
des Encyclopédistes ; de nos jours, c’est bien fini ; les vrais
hommes de science doutent de soi ; si bien que les grands truqueurs,
loin d’afficher l’assurance des niais, imitent les érudits authentiques
par une apparence de timidité. » |
|
![]() |
|
|
Ceux qui me déplaisent. |
« Me déplaisent autant ceux qui vivent de l’espoir d’une bonne place au ciel que ceux qui vivent de l’espoir d’une bonne place sur la terre. Je n’irai donc ni à droite ni à gauche. Je veux être libre de louer et de blâmer à gauche et à droite. » | |
Létalage de ses amours. |
« Je déteste qu’on fasse étalage de ses amours et sentiments profonds. J’ai le culte de l’amitié. Je crois être un très bon ami et Max Jacob me reprochait de ne rien comprendre aux camarades. Colette, elle, me respecte d’être un mauvais oisif et de vivre debout. C’est exact, je ne me trouve à l’aise que dans les excès de cœur et dans la lutte. Picasso me disait cette chose admirable : Ce n’est pas par crainte de m’ennuyer que je ferme ma porte. C’est par crainte de ne plus quitter ceux qui entrent. » | |
Le bon ton et le bon goût que je méprise. |
« Tout bien pesé, il ne peut y avoir de ridicule chez Beyle. Seulement les folies de l’excès de vitesse. Son génie court plus vite que son intelligence. Nous sommes loin du bon ton et du bon goût que je méprise. Amen. » | |
|
||
![]() |
||
Ce qui me déplaît,
|
« Très peu d’hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. Ce qui me déplait, c’est l’apathie, la lourdeur humaine, mais j’avoue qu’elle est de tous les temps. Heureusement, elle n’est pas de tous les individus. Il y a en chacun de nous de cette lourdeur, mais elle ne nous envahit pas tout entiers. J’ai été très frappée par la division faite dans la psychologie hindoue des trois qualités qui mènent le monde : | le Rajas, qui est la force, l’énergie, et par conséquent la violence ; Tamas, qui est la lourdeur, l’inertie, et qui est bien sûr la plus répandue ; et Sattva, qui est la douceur, la finesse et l’esprit de compréhension. Cette division correspond à peu près à ce que nous voyons, avec des dosages différents, dans chacun. » | |
Haines. |
« La vitesse pour rien L’agitation pour rien La réclame, c’est-à-dire l’imposture La rivalité économique poussée au paroxysme La fabrication d’objets inutiles L’asservissement et l’abrutissement des masses occupées à fabriquer ces objets La mode, déjà futile et dangereuse en elle-même, par ce qu’elle présuppose de grégarité, monstrueuse quand elle n’est plus, comme de nos jours, qu’une forme de dictature totalitaire au profit de quelques marchands L’absence de belles matières : le plastique et l’aluminium remplaçant les métaux et les bois que l’œil et la main apprenaient à reconnaître ; les produits déplorables de la chimie moderne remplaçant la laine et le lin. | Les tons hideux des couleurs à l’aniline La séparation de l’homme d’avec les formes animales et végétales vivantes Le bruit mécanique L’étriqué des vêtements La laideur terne des vêtements d’homme La camelote voyante des vêtements de femme La brutale laideur du costume des compétitions sportives. Le jeu n’aurait de dignité que si les joueurs étaient revêtus de courtes tuniques, ou nus L’inutile et irritant va-et-vient des lumières électriques Affiches au néon : lumière braillée La gomme à mâcher. La bouche qui stupidement rumine, et le filament de salive qui s’étire ou coule Les fards lourdement plaqués Les vieilles femmes jouant la jeunesse, montrant à qui ne veut pas les voir leurs balais de sorcière Le métal peint Les objets en série. Par millions, les boîtes de fer-blanc qui roulent sur la route, avec dedans la radio qui beugle des nouvelles fausses et des informations « dirigées » Le bruit de raclage et de peau arrachée que fait en passant chaque voiture lancée sur l’autoroute La musique à jet continu, branchée partout jusque dans les ascenseurs, pissant sur nous tous Le fracas de vaisselle de la plupart des restaurants autres que ceux dits de luxe, et même de ceux-là. » |
|
![]() |
||
G.S. (1903-1989) |
Ce que je hais le plus au monde : la malhonnêteté morale, la complaisance envers soi, et la veulerie ou plutôt l’amertume. |
« Ce matin, comme hier et comme tant de fois,
j’étais submergé par des problèmes familiaux. Je me suis étendu pour me
reposer un moment avant d’aller déjeuner. Et à quoi me suis-je mis à penser ?
Au Questionnaire Marcel Proust ! Même jour, après la sieste. Tout à l’heure, en posant la tête sur l’oreiller
pour ma sieste quotidienne, j’ai soudain trouvé le mot que j’ai tant cherché
ce matin : « amertume ». |
J’aurais risqué, en changeant de style, d’avoir envie de raffiner ; or je suis allergique au raffinement sous toutes ses formes, à plus forte raison au raffinement intellectuel… |
« Ce matin,
j’éprouvais le besoin de dicter. De dicter aussi simplement et aussi sincèrement
que dans les douze premiers volumes. On verra bien ce que donneront les
jours prochains. J’aurais risqué, en changeant de style, d’avoir envie de
raffiner. Or je suis allergique au raffinement sous toutes ses formes, à
plus forte raison au raffinement intellectuel. On va donc entendre parler à nouveau de clinique, de routine. De quoi encore ? Je n’en ai pas la moindre idée et, comme les vaches, je m’approcherai de la barrière chaque fois que j’en sentirai le besoin. » |
|
![]() |
||
J’ai toute forme d’autorité en horreur. |
« J’ai toute forme d’autorité tellement en horreur que je serais le plus malheureux des êtres s’il me fallait commander à une mouche. » | |
Je déteste expliquer. |
« Je déteste expliquer, je hais jusqu’au mot. » | |
Mon antipode, en tant que forme d’esprit, est Hegel et, à vrai dire, quiconque a érigé ses pensées en corps de doctrine : je hais les théologiens, les philosophes, les idéologues, les… |
« Le fragment est mon
mode naturel d’expression, d’être. Je suis né pour
le fragment. Le système en revanche est mon esclavage, ma mort spirituelle.
Le système est tyrannie, asphyxie, impasse. Mon antipode, en tant que forme
d’esprit, est Hegel et, à vrai dire, quiconque a érigé ses pensées en corps
de doctrine. Je hais les théologiens, les philosophes, les idéologues, les… Heureusement que Job n’explique pas trop ses cris. (Je suis | peut-être coupable d’avoir trop commenté les miens…) Il ne faut jamais trop insister sur ce qui surgit de nos profondeurs. » |
|
Je hais les aigris, mais je leur dois beaucoup… |
« Je hais les aigris, mais je leur dois beaucoup : c’est par réaction contre eux, par exaspération devant leurs ritournelles, que j’ai réussi à adoucir par-ci par-là les idées amères que je me suis faites des êtres. Si je ne voyais qu’eux, je verserais dans un optimisme niais. Tant il est intolérable de retrouver chez les autres la caricature de nos obsessions, de nos tourments, ou de nos tics. » | |
Je partage l’horreur de Michel Foucault pour ceux qui se disent marginaux : le romantisme de la folie, de la délinquance, de la perversion, de la drogue, m’est de moins en moins supportable… |
« Je partage l’horreur de Michel <Foucault> pour ceux qui se disent marginaux : le romantisme de la folie, de la délinquance, de la perversion, de la drogue, m’est de moins en moins supportable. Mais les lignes de fuite, c’est-à-dire les agencements de désir, ne sont pas pour moi créées par les marginaux. Ce sont au contraire des lignes objectives qui traversent une société, où les marginaux s’installent ici ou là, pour faire une boucle, un tournoiement, un recodage. Je n’ai donc pas besoin d’un statut des phénomènes de résistance : si la première donnée d’une société est que tout y fuit, tout s’y déterritorialise. » | |
|
||
Les hommes au garde-à-vous. |
« J’ai remarqué que toutes les personnes que j’ai haïes avaient l’apparence d’hommes au garde-à-vous. » | |
|
||
![]() |
|
Horace (65-8), Odes, III, i, 1 : Odi profanum vulgus. |
|
Montaigne (1533-1592), Les Essais, I, chap. xxiii : « De la coutume et de ne changer aisément une loi reçue », P.U.F., « Quadrige », 1992, p. 119. | |
Montaigne (1533-1592), Les Essais, III, chap. v : « Sur des vers de Virgile », P.U.F., « Quadrige », 1992, p. 845. | |
Stendhal (1783-1842), Vie de Henry Brulard (1835-1836), chap. XV ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres intimes, t. II, 1982, p. 686-687. | |
Stendhal (1783-1842), Journal, Milan, 8 septembre 1811 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres intimes, t. I, 1981, p. 736. | |
Stendhal (1783-1842), Souvenirs d’égotisme (1832), chap. v ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres intimes, t. II, 1982, p. 460. | |
Stendhal (1783-1842), Vie de Henry Brulard (1835-1836), chap. XXXVIII ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres intimes, t. II, 1982, p. 893. | |
Stendhal (1783-1842), Vie de Henry Brulard (1835-1836), chap. ix ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres intimes, t. ii, 1982, p. 624-625. | |
V. Hugo (1802-1885), Le Tas de pierres (portefeuille 1855-1860) ; Club français du livre : Œuvres complètes, t. X, 1969, p. 1186. | |
V. Hugo (1802-1885), Le Tas de pierres, mai 1865-septembre 1867 ; Club français du livre : Œuvres complètes, t. XIII, 1969, p. 696. | |
G. Flaubert (1821-1880), Lettre, à Louise Colet, [Rouen, 20 mars 1847] ; Gallimard, « Pléiade » : Correspondance, t. i, 1973, p. 448. | |
G. Flaubert (1821-1880), Cahier intime, 1840-1841 ; Gallimard, « Pléiade », Œuvres complètes, t. i : Œuvres de jeunesse, 2001, p. 731. | |
G. Flaubert (1821-1880), Lettre, à Louise Colet, Croisset, 7 septembre 1853 ; Gallimard, « Pléiade » : Correspondance, t. II, 1980, p. 428. | |
G. Flaubert (1821-1880), Lettre, à Mlle Leroyer de Chantepie, Croisset, 18 mai 1857 ; Gallimard, « Pléiade » : Correspondance, t. II, 1980, p. 719. | |
G. Flaubert (1821-1880), Lettre, à Mademoiselle Leroyer de Chantepie, [Paris, 30 mars 1857] ; Gallimard, « Pléiade » : Correspondance, t. ii, 1980, p. 698. | |
P. Claudel (1868-1955), Journal, avril 1935 ; Gallimard, « Pléiade », t. II, 1969, p. 89. | |
P. Claudel (1868-1955), Conversations dans le Loir-et-Cher, « Jeudi », 1929 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres en prose, 1965, p. 693-694. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 13 février 1970 ; Gallimard, « Les cahiers de la N.R.F. », t. I, 2001, p. 356. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 15 février 1973 ; Gallimard, « Les cahiers de la N.R.F. », t. II, 2001, p. 27. | |
P. Morand (1888-1976), Journal inutile, 9 juillet 1972 ; Gallimard, « Les cahiers de la N.R.F. », t. I, 2001, p. 743. | |
J. Cocteau (1889-1963), Le passé défini : journal, 25 avril 1954 ; Gallimard, « NRF », t. III, 1989, p. 105. | |
J. Cocteau (1889-1963), Le passé défini : journal, 28 février 1954 ; Gallimard, « NRF », t. III, 1989, p. 68. | |
J. Cocteau (1889-1963), Le passé défini : journal, mi-avril 1954 ; Gallimard, « NRF », t. III, 1989, p. 100. |
|
M. Yourcenar (1903-1987), Portrait d’une voix : vingt-trois entretiens (1952-1987), entretien avec Claude Servan-Schreiber, publié dans Lire, juillet 1976 ; Gallimard, « N.R.F. », 2002, p. 180-181. | |
M. Yourcenar (1903-1987), Sources II, « Méditations dans un jardin », “Haines” ; Gallimard, « Les cahiers de la N.R.F. », 1999, p. 241-242. | |
G. Simenon (1903-1989), Mes dictées, « Au-delà de ma porte-fenêtre » (1978), dimanche 21 novembre 1976 ; Presses de la Cité, « Omnibus » : Tout Simenon, t. 26, 1993, p. 1458-1459. | |
G. Simenon (1903-1989), Mes dictées, « À quoi bon jurer ? » (1979), 22 juin 1977 ; Presses de la Cité, « Omnibus » : Tout Simenon, t. 27, 1993, p. 3. | |
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), novembre-décembre 1970 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 884. | |
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), 9 janvier 1971 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 898. | |
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), début février 1969 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 686-687. | |
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), fin janvier 1969 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 679. | |
G. Deleuze (1925-1995), Deux régimes de fous : textes et entretiens (1975-1995), 11 : « Désir et plaisir » (1977), notes prises après la parution du livre de Michel Foucault, La Volonté de savoir (1976) ; Minuit, 2003, p. 118. | |
P. Quignard, La Haine de la musique (1996), IXe taité: « Désenchanter », Gallimard, « Folio », 1990, p. 273. | |