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Ce matin, comme hier et comme tant de fois, j’étais submergé par des
problèmes familiaux. Je me suis étendu pour me reposer un moment avant
d’aller déjeuner. Et à quoi me suis-je mis à penser ? Au
Questionnaire Marcel Proust !
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« Ce matin, comme hier et comme tant de fois,
j’étais submergé par des problèmes familiaux. Je me suis étendu pour me
reposer un moment avant d’aller déjeuner. Et à quoi me suis-je mis à penser ?
Au Questionnaire Marcel Proust !
J’ai toujours eu une grande admiration pour Proust, et j’ai été un de
ses premiers lecteurs. C’est pourquoi je me demande s’il n’a pas rédigé
ce questionnaire comme un canular, ou pour tester la société brillante,
et de préférence titrée, dans laquelle il se complaisait.
C’est devenu presque un classique, une sorte de bac que l’on fait subir
aussi bien aux écrivains qu’à toutes les personnes plus ou moins importantes :
– Quelle est votre fleur préférée ?
– Quel est votre parfum préféré ?
– Quelle est votre couleur préférée ?
– Quel est votre héros préféré ?
… Il y en a comme cela deux pages. J’y ai répondu, comme tout le monde,
mais en moins de cinq minutes, et sans me préoccuper de savoir si je disais
la vérité ou non. Cela ressemble en effet à un jeu pour jeunes filles
snobs.
J’oubliais la qualité préférée, que sais-je encore ? Cela ne mérite
pas de rester dans la mémoire.
Si Proust comptait sur son questionnaire pour découvrir la psychologie
d’un individu, pour une fois, il a raté.
Et pourtant c’est à lui que je me réfère indirectement à cause d’une question
qu’il n’a pas posée : – Quel est votre défaut préféré ?
C’est à cette question que je voudrais répondre en en changeant quelque
peu la rédaction : – Que haïssez-vous le plus au monde ?
Plusieurs réponses se pressent à mon esprit :
– La malhonnêteté morale, pour commencer.
Mais il m’en vient tout de suite une autre :
– La complaisance envers soi.
Il y en a beaucoup d’autres dont une m’est venue à l’esprit tandis que
je me reposais, étendu sur mon divan. Elle tenait en un mot, beaucoup
plus percutant. Ce n’était ni la vanité ni l’orgueil, quoiqu’ils soient
en bonne place dans ma liste. Je cherche à me souvenir de ce mot-là. Je
sais qu’il a quatre syllabes. Ma mémoire devient de plus en plus déficiente,
puisque, après moins d’un quart d’heure, je suis incapable de retrouver
un mot.
Ce n’était pas « suffisance » non plus. Ces défauts ont un certain
nombre d’excuses plus ou moins valables. Le mot perdu n’en a pas. Il me
reviendra peut-être. |
D’ailleurs, cela a peu d’importance, car je considère que ce questionnaire
n’ajoute rien à la valeur et à la gloire de Proust.
Il y a un moment, j’étais sur le point de remplacer par le mot « lâcheté »
le mot qui me manque. Mais la lâcheté a souvent des excuses. Je préfère,
en attendant l’autre mot, le mot « veulerie ».
Même jour, après la sieste.
Tout à l’heure, en posant la tête sur l’oreiller
pour ma sieste quotidienne, j’ai soudain trouvé le mot que j’ai tant cherché
ce matin : « amertume ».
Si j’ai mis tant de temps à le trouver, c’est qu’il n’appartient guère
à mon vocabulaire et encore moins à ma personnalité.
Me voilà soulagé. C’est tout. »
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(Questions originales)
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(Réponses écrites sur l’album d’Antoinette
Faure)
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1.
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Your favourite virtue.
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Toutes
celles qui ne sont pas particulières à une secte, les universelles.
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2a.
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Your favourite qualities
in man.
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L’intelligence,
le sens moral.
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2b.
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Your favourite qualities
in woman.
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La
douceur, le naturel, l’intelligence.
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3.
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Your favourite occupation.
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La
lecture, la rêverie, les vers, l’histoire, le théâtre.
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4.
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Your chief characteristic.
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[Proust n’a pas répondu]
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5a.
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Your idea of happiness.
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Vivre
près de tous ceux que j’aime avec les charmes de la nature, une
quantité de livres et de partitions, et pas loin un théâtre français.
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5b.
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Your idea of misery.
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Être
éloigné séparé de maman.
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6.
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Your favourite colour
and flower.
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Je
les aime toutes, et pour les fleurs je ne sais pas.
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7.
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If not yourself, who would
you be ?
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N’ayant
pas à me poser la question je préfère ne pas répondre, j’aurais
cependant bien aimé être Pline le jeune.
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8.
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Where would you like to
live ?
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Au
pays de l’idéal, ou plutôt de mon idéal.
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9a.
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Your favourite prose authors.
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George
Sand, Aug. Thierry.
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9b.
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Your favourite poets.
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Musset.
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10.
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Your favourite painters
and composers.
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Meissonnier.
Mozart. Gounod.
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11a.
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Your favourite heroes
in real life.
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Un
milieu entre Socrate, Périclès, Mahomet, Musset, Pline le Jeune,
Aug. Thierry.
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11b.
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Your favourite heroines
in real life.
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Une
femme de génie ayant l’existence d’une femme ordinaire.
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12a.
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Your favourite heroes
in fiction.
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Les
héros romanesques poétiques, ceux qui ne sont
pas un idéal plutôt qu’un modèle.
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12b.
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Your favourite heroines
in fiction.
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Celles
qui ne sont plus que des femmes sans sortir de leur sexe,
tout ce qui est tendre, poétique, pur, beau dans tous les genres.
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13.
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Your favourite food and
drink.
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[Proust n’a pas répondu]
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14.
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Your favourite names.
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[Proust n’a pas répondu]
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15.
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Your pet aversion.
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Les
gens qui ne sentent pas ce qui est bien, qui ignorent les douceurs
de l’affection.
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16.
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What characters in history
do you most dislike.
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[Proust n’a pas répondu]
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17.
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What is your present state
of mind ?
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[Proust n’a pas répondu]
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18.
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For what fault have you
most toleration ?
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Pour la vie privée
des génies
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19.
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Your favourite motto.
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Une
qui ne peut pas se résumer parce que sa plus simple expression est
ce qui[l y] a de beau, de bon, de grand dans la nature
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Le principal trait de mon caractère.
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le besoin d’être aimé
et, pour préciser, plutôt le besoin d’être caressé et gâté bien
plutôt que le besoin d’être admiré.
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La qualité que je désire
chez un homme.
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Des charmes féminins.
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La qualité que je préfère
chez une femme
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Des vertus d’homme
et la franchise dans la camaraderie.
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Ce que j’apprécie le plus
chez mes amis.
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D’être tendres pour
moi, si leur personne est assez exquise pour donner un grand prix
à leur tendresse.
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Mon principal défaut.
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Ne pas savoir, ne pas
pouvoir « vouloir »
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Mon occupation préférée.
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Aimer.
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Mon rêve de bonheur.
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J’ai peur qu’il ne
soit pas assez élevé, je n’ose pas le dire et j’ai peur de le détruire
en le disant.
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Quel serait mon plus grand
malheur ?
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Ne pas avoir connu
ma mère ni ma grand’mère.
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Ce que je voudrais être.
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Moi, comme les gens
que j’admire me voudraient.
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Le pays où je désirerais
vivre.
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Celui où certaines
choses que je voudrais se réaliseraient comme par un enchantement
– et où les tendresses seraient toujours partagées.
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La couleur que je préfère.
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La beauté n’est pas
dans les couleurs, mais dans leur harmonie.
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La fleur que j’aime.
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La sienne – et après,
toutes.
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L’oiseau que je préfère.
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L’hirondelle.
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Mes auteurs favoris en prose.
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Aujourd’hui Anatole
France et Pierre Loti.
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Mes poètes préférés.
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Baudelaire et Alfred
de Vigny.
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Mes héros dans la fiction.
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Hamlet.
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Mes héroïnes dans la fiction.
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Phèdre. Bérénice.
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Mes compositeurs préférés.
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Beethoven, Wagner,
Shuhmann (sic).
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Mes peintres favoris.
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Léonard de Vinci, Rembrandt.
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Mes héros dans la vie réelle.
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M. Darlu, M. Boutroux.
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Mes héroïnes dans l’histoire.
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Cléopâtre.
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Mes noms favoris.
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Je n’en ai qu’un à
la fois.
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Ce que je déteste par dessus
tout.
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Ce qu’il y a de mal
en moi.
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Caractères historiques que
je méprise le plus.
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Je ne suis pas assez
instruit.
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Le fait militaire que j’admire
le plus.
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Mon volontariat !
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La réforme que j’estime le
plus.
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Le don de la nature que je
voudrais avoir.
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La volonté, et des
séductions.
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Comment j’aimerais mourir.
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Meilleur – et aimé.
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État présent de mon esprit.
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L’ennui d’avoir pensé
à moi pour répondre à toutes ces questions.
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Fautes qui m’inspirent le
plus d’indulgence.
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Celles que je comprends.
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Ma devise.
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J’aurais trop peur
qu’elle me porte malheur.
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