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Dernière édition MMV - Ours - Minuit  
Acte  
       
 

 

       
Une division externe.
  « Division externe de la pièce en parties d’importance sensiblement égale en fonction du temps et du déroulement de l’action. »
       
Le dernier acte est sanglant.
  « Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête et en voilà pour jamais. »
       
Les trois actes de ma vie.
  « Je confesse ici, en toute humilité, la métamorphose que l’amour opéra sur moi, à Londres nel mezzo del cammin di nostra vita (Dante, La divine comédie, « L’Enfer », i, 1), à l’âge de trente-huit ans. Ce fut la clôture du premier acte de ma vie. Celle du second se fit à mon départ de Venise en 1783, et celle du troisième arrivera apparemment ici, où je m’amuse à écrire ces Mémoires.
Alors sera finie la comédie en trois actes, et si on la siffle, comme cela peut arriver, j’espère ne pas l’entendre, et c’est une satisfaction que plus d’un auteur devrait se réserver comme moi. Mais je n’ai pas encore informé le lecteur de la dernière scène de ce premier acte, et je la crois la plus intéressante.
Chi ha messo il piè sull’ amorosa pania
Cerchi rittrarlo, e non v’inveschi l’ale,
Che non è in somma amor se non insania
A giudizio de’ savj universale.
[Qui met le pied sur la glu de l’amour / Doit l’ôter vite ou ses ailes à leur tour / S’y prendront car l’amour n’est que folie / Le bon sens commun nous l’affirme ainsi.] (Arioste, Roland furieux, XXV, i) »
       
     
       
     
       
 
   
       
       

 

   
P. Pavis, Dictionnaire du théâtre, s.v. « Acte » ; Messidor/Éditions sociales, 1987, p. 25.
   
B. Pascal (1623-1662), Pensées, xii, « Commencement », § 154 ; Br. 210, Laf. 165 ; Gallimard, « Pléiade » : Œuvres complètes, t. ii, 2000, p. 600.
   
G. Casanova (1725-1798), Mémoires : histoire de ma vie, chap. cx ; Arléa, 1993, p. 1510.
   
 
   
 
   
 
   
   
   
   
   

 

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