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Dernière édition MMV - Ours - Minuit  
Agôn  
       
 

 

       
L’agôn en Grèce ancienne.
  « 1. Chaque année se tenaient dans la Grèce antique des compétitions de sportifs et d’artistes. Il y a avait un agon des chœurs, des dramaturges (510 a.c.), des comédiens (450-420 a.c.).
2. Dans la comédie attique (Aristophane), l’agon est le dialogue et le conflit des ennemis, lequel forme le cœur de la pièce.
3. Par extension, l’agon, ou principe « agonistique », marque la relation conflictuelle entre les protagonistes. Ceux-ci s’opposent dans une dialectique de discours/réponse. Chacun s’engage totalement dans un débat qui impose sa marque à la structure dramatique et en constitue le conflit. Certains théoriciens vont même jusqu’à faire du dialogue (et des stichomythies) l’emblème du conflit dramatique et, plus généralement, du théâtre. Pourtant, il faut se souvenir que certains dramaturgies (épiques ou absurdes, par exemple) ne reposent pas sur le principe agonistique des caractères de l’action.
4. Dans la théorie des jeux de R. Caillois (1958), l’agon est l’un des quatre principes gouvernant l’activité ludique (avec l’illynx, recherche du vertige ; l’alea, rôle du hasard et la mimesis, goût de l’imitation). »
       
     
       
     
       
     
       
     
       
 
   
       
       

 

   
P. Pavis, Dictionnaire du théâtre, s.v. « Agon » ; Messidor/Éditions sociales, 1987, p. 34.
   
 
   
 
   
 
   
 
   
 
   
   
   
   
   

 

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