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Dernière édition MMV - Canicvla - Midi | ![]() |
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Coup |
Tout à coup : tout a un coup. | ||||
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Tout à un coup je ris et je larmoye… |
« Je vis, je meurs : je me brule et me
noye. Tout à un coup je ris et je larmoye, Ainsi Amour inconstamment me meine : Puis, quand je croy ma joye estre certeine, |
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Renoncer à se venger, non dans l’immédiat, mais dans l’éternité, encaisser tous les coups pour toujours… |
« Savoir
encaisser sans répondre, sans même envisager l’éventualité d’une vengeance
– c’est là la clef de tout, c’est là un art que je m’évertue depuis si longtemps
à apprendre sans y réussir, sinon à | de rares moments, – mais alors même,
comment savoir si ma victoire n’est pas le fruit de la lâcheté ? Renoncer à se venger, non dans l’immédiat, mais dans l’éternité, encaisser tous les coups pour toujours. L’omniprésence de la vengeance, voilà l’écueil contre lequel butent toutes les utopies, voilà l’obstacle majeur et invincible à l’instauration du Paradis. Je veux refouler ma vengeance, mais elle agit secrètement, et je me venge sans le savoir dans les moments même où je me rengorge, où je me flatte d’être plus avancé en sagesse que n’importe quel autre mortel. Mon sang charrie de la vengeance ; elle l’épaissit, l’alourdit, elle… » |
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Comment je gagne à tout coup. |
« Quoi qu’il arrive, j’apprends. Je gagne à tout coup. » |
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L. Labé (1524-1566), Sonnets, VII : « Je vis, je meurs… » ; Gallimard, « Pléiade » : Poètes du xvie siècle, 1953, p. 283. | |
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), fin décembre 1966 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 453-454. | |
M. Yourcenar (1903-1987), En pèlerin et en étranger (1989), XIV, « Carnets de notes », 1942-1948 ; Gallimard, « Pléiade » : Essais et mémoires, 1991, p. 530. | |