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  Toujours  

  Toujours, tous les jours. L’amour, donc – c’est tout. Amour toujours ?
Cause toujours ! (Ça m’intéresse, j’en parlerai à mon cheval, etc.)
 
         
On parle toujours de mon touchatouisme
  « On parle toujours de mon touchatouisme. Or il suffit de se retourner en arrière pour comprendre que les poètes sont de mauvais sujets que la société expulse. Or que dit-on du mauvais sujet ? Il est capable de n’importe quoi. Il est capable de tout. »  
 
 
     
Il ne faut ni aimer, ni haïr pour toujours
  « Il ne faut ni aimer, ni haïr pour toujours. Vis aujourd’hui avec tes amis comme avec ceux qui peuvent être demain tes pires ennemis. Puisque cela se voit par l’expérience, il est bien juste de donner dans la prévention. Garde-toi de donner des armes aux transfuges de l’amitié, d’autant qu’ils t’en font la plus cruelle guerre. Au contraire, à l’égard de tes ennemis, laisse toujours une porte ouverte à la réconciliation, c’est-à-dire celle de la galanterie, qui est la plus sûre. Quelquefois la vengeance d’auparavant a été la cause du regret d’après, et le plaisir pris à faire du mal s’est tourné en déplaisir de l’avoir fait. »  
 
 
     
On aime en y pensant toujours.
  « On aime une femme comme on découvre un monde : en y pensant toujours. »  
 
 
     
Tout disparaît pour toujours.
  « Gare du Nord. Une pendule y indique les minutes : 16 h 43. – Cette minute-là, je songeai qu’elle ne reviendra jamais, qu’elle a pour toujours disparu, qu’elle a sombré dans la masse anonyme de l’irrévocable. Que la théorie de l’éternel retour me paraît futile et sans fondement ! Tout disparaît pour toujours. Je ne reverrai jamais cet instant-ci. Tout est unique et sans importance. »  
 
 
     
 
 
     
 
 
     
 
     
 
 
     
 
 
     
 
 
     
         
         
         
         
         
         

   
J. Cocteau (1889-1963), Le passé défini : journal, 2 décembre 1954 ; Gallimard, « NRF », t. iii, 1989, p. 296.
   
B. Gracián (1601-1658), Oráculo manual y Arte de prudencia (1647), § 217 : No se ha de querer ni aborrecer para siempre. Confiar de los amigos hoi como enemigos mañana, y los peores ; y pues passa en la realidad, passe en la prevención. No se han de dar armas a los tránsfugas de la amistad, que hazen con ellas la mayor guerra. Al contrario con los enemigos, siempre puerta abierta a la reconciliación, y sea la de la galantería : es la más segura. Atormentó alguna vez después la vengança de antes, y sirve de pesar el contento de la mala obra que se le hizo. – trad. Amelot de La Houssaie (1634-1706) : L’Homme de cour, 1684.
   
V. Hugo (1802-1885), Le Tas de pierres (portefeuille 1843-1851), 1844 ; C.F.L. : Œuvres complètes, t. vii, 1968, p. 708.
   
E. Cioran (1911-1995), Cahiers (1957-1972), novembre 1964 ; Gallimard, « N.R.F. », 1997, p. 244.
   
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