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Surveiller
part d’une bonne intention (l’Enfer en est pavé) : veiller.
On veille les yeux ouverts, en ne fermant pas l’il, ou plus précisément :
en ne fermant que le plus mauvais. Nos vux suffisent : gardez
bon pied bon il, et à défaut du bon pied, regarder
d’un bon il. Voilà pour la veille.
Maintenant, et vu que la plupart d’entre nous est aussi malvoyante que
malveillante comme le mariage d’une hyène avec une
taupe , qu’est-ce donc que le mauvais il ? |
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« Soyez sur vos gardes, veillez,
car vous ne savez pas quand ce sera le moment. Il en sera comme d’un homme
parti en voyage : il a quitté sa maison, donné pouvoir à ses serviteurs,
à chacun sa tâche, et au portier il a recommandé | de veiller. Veillez
donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison va venir, le
soir, à minuit, au chant du coq ou le matin, de peur que, venant à l’improviste,
il ne vous trouve endormis. Et ce que je dis à vous, je le dis à tous :
veillez ! » |
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« Veillez donc, parce que vous
ne savez pas quel jour va venir votre Maître. Comprenez-le bien :
si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait
venir, il aurait veillé et n’aurait pas permis qu’on perçât le mur de
sa demeure. Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c’est à l’heure
que vous ne pensez pas, que le Fils de l’homme va venir. » |
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